Runner – et de plus en plus trailer – dans l’âme, j’ai pourtant depuis près de deux ans largement intégré le vélo sur route dans mon quotidien. Suivant au départ les conseils de ma kiné dans le cadre de la rééducation de mon genou droit suite à une tendinite du fascia lata, le cyclisme sur route est devenu rapidement pour moi une seconde passion, occupant une place de plus en plus importante dans mon programme sportif. Plus largement, ce sport présente selon moi de nombreux avantages pour les runners et trailers dans leurs entraînements que je vais vous exposer ici :
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Casser la routine et s’adonner à un autre sport d’endurance : une des premières raisons qui me pousse à régulièrement enfourcher mon vélo est la certaine lassitude que je peux ressentir, à certaines périodes, vis-à-vis de la course-à-pied. Le fait d’intégrer une à deux sortie de vélo sur route par semaine me permet à l’inverse de conserver une certaine envie vis-à-vis du running sur le long terme tout en produisant sensiblement les mêmes efforts d’endurance ;
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Travailler l’endurance et les sorties longues : le gros avantage du vélo sur route est de permettre de mettre à l’épreuve son endurance sur des durées (au-delà de 2h-2h30) qui sont relativement éprouvantes pour le corps et donc difficiles à répéter dans le cadre course à pied. Cette dimension est particulièrement intéressante dans le cadre de préparations de marathons ou de trails longs. Ces séances permettent de préparer son corps à des efforts excédant les 3 heures – par exemple – qui engendrent des réactions morphologiques et un métabolisme différents ;
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Soulager ses articulations et éviter les blessures : on le sait, la course à pied est un sport qui occasionne de nombreuses blessures au niveau des articulations (tendinite, aponévrose…) liées aux nombreux chocs avec le sol engendrés par la foulée. Le vélo sur route constitue une bonne solution pour les runners, comme moi, qui souffrent de manière chronique de ces maux tout en permettant de travailler les mêmes aptitudes que la course à pied ;
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Compenser lors des périodes rééducation : le vélo sur route est en effet un excellent substitut à la course à pied lors des périodes post-blessures, lorsque la pratique du running est impossible ou restreinte. Le cyclisme permet de poursuivre une activité sportive analogue à la course à pied tout en travaillant les mêmes dispositions physiques, voire elle constitue une véritable méthode de rééducation après des périodes de blessures prolongées ;
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Travailler sa puissance et ses capacités aérobies : contrairement à ce que l’on pourrait croire, le vélo sur route permet d’améliorer la puissance de ses jambes, notamment de ses cuisses, ainsi que ses capacités aérobies sur le long terme. Pour cela, rien de plus simple, optez comme en course à pied pour les séances de fractionnés ou les séances de côtes qui permettent d’agir sur ces deux aptitudes. De mon côté, les séances régulières de côtes auxquelles je m’astreins m’ont clairement permis d’améliorer mes capacités respiratoires tout en me permettant une prise musculaire au niveau des cuisses ;
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Découvrir des paysages autrement ! Le cyclisme permet enfin de faire du sport tout en faisant l’expérience de la nature autrement que par la course à pied. Le vélo permet en effet de découvrir une grande diversité de paysages lors de ses sorties et permet de découvrir de nouvelles sensations (ascensions et descentes de col, course en pelotons…) étrangères aux runners.
En espérant vous avoir convaincu !
Pour un aperçu de la place qu’occupe les séances vélo dans mes séances quotidiennes, vous pouvez consulter mon journal d’entraînement sur strava.
On est bien d’accord là-dessus, le vélo est un super complément à la course. Ca change un peu, ça travail les muscles différemment, le cardio et ça permet de voir encore plus de paysage 🙂
J’ai adopté le vélo et j’ai même poussé le truc au triathlon ^^
T’es courageuse pour le triathlon, nous on bloque au niveau de la natation… mais ça doit etre sympa aussi!