Quand on évoque la course à pied, et en particulier quand on est débutant, on a du mal à penser les courses en termes de stratégie. Pourtant avec l’expérience et quand on devient avide de performance, on comprend peu à peu qu’il est très utile de prévoir à l’avance le déroulement de sa course et notamment ses « temps de passage ». C’est particulièrement vrai sur les grandes distances (semi-Marathon, Marathon…) où on peut vite tomber dans l’écueil de partir trop vite sur les premiers kilomètres et donc de se mettre tout de suite dans le rouge, ce qu’on paye par la suite très cher!
Une des stratégie les plus répandue ( et sans doute la plus connue) dans la course à pied est ce qu’on appelle le « Négative Split ». Elle consiste tout simplement à courir plus rapidement la second partie de course que la première et repose avant tout sur la patience (à mon avis). En étant devenu progressivement un adepte, je vais m’efforcer ici d’en énoncer les avantages.
1° Efficacité: Cela permet tout d’abord d’améliorer ses performances, notamment sur les grandes distances, je peux en témoigner. A l’inverse, le fait de partir vite en estimant qu’on gagne des minutes qu’on va par la suite gérer s’avère, par expérience, peu souvent payant. Attention toutefois à ne pas trop trainer dans la première partie de course, d’où l’importance de prédéterminer un temps de passage pour la mi parcours.
2° Ne pas trop souffrir: Le second avantage du Négative Split, c’est qu’il garantit de bonnes sensations durant la course. En effet, vous partez plutôt lentement, accélérez progressivement et ne souffrez (normalement!) que dans les derniers kilomètres. A l’inverse, si vous partez trop vite, la deuxième partie de course se transforme souvent en galère, avec l’impression que les jambes sont trop lourdes et que ça n’avance plus!
3° Plaisir : Enfin, et ce n’est pas négligeable, cette stratégie est je trouve particulièrement plaisante, notamment dans la seconde partie de course, en cela qu’elle vous permet de rattraper et de doubler un certain nombre de participants et ainsi vous donne l’impression de finir en trombes, ce qui est particulièrement agréable! En fait, tout le compromis réside dans le fait d’accepter de se faire doubler dans les premiers kilomètres en sachant qu’on regagnera certainement ces places dans la dernière partie de course et qu’on finira fort.
Pour résumer: « Rien ne sert de courir, il faut partir à point »!
Un commentaire sur « Pourquoi opter pour le negative split? »